Dur d'être coach
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Dur d'être coach
Horiuk Lun 28 Sep - 13:50
On est venu me chercher de ma retraite. 25 ans dans le sport de haut niveau. J’ai tout gagné grâce à ce jeu. La gloire, les titres, les elfettes faciles, un manoir et des serviteurs. J’ai participé à des réceptions somptueuses avec les grands de la nation Orque mais aussi de nos ennemis sur les champs de batailles.
C’est fou comme la différence entre une armure de joueur et celui de guerrier peut vous amener. Les autres races vous regardent avec un autre regard car en général, c’est l’épée au poing qu’ils nous accueillent.
J’avais mis tout ça de côté car le Blood Bowl m’a aussi enlevé énormément. Mon fils, qui voulait marcher dans les pas de son père et bien sur sa mère qui n’a pas supporté le chagrin. Mes amis quand j’ai loupé dans les derniers instants la victoire dans une finale prestigieuse. Face aux humains, en plus, ils avaient parié énormément mais c’est plus leur honneur qui en pris un coup et ils m’en ont voulu.
Ce fut mon dernier match.
On est venu frapper à la porte de ma masure car le manoir, ca fait longtemps qu’il a brûlé. Encore une conséquence de la gloire d’être un joueur de Blood Bowl. Les Hooligans sévissent aussi en dehors des stades.
Un gobelin était là, sur le pas de ma porte avec un sourire étrange sur la figure.
« j’ai un marché à vous proposer et vous ne pourrez pas le refuser. »
« Ah bon !!? qu’est-ce qui te fait dire ça !!? » lui répondis-je avec mon regard qui dit que si tu n’est pas convaincant, tu risque de passer un sale quart d’heure.
« Les terres sur lesquels vous vivez font maintenant partie des propriétés du Culte du Dieu Gork. Et nous avons le droit de vous exproprier… mais ce n’est pas à notre avantage. Nous voulons vous enrôler comme coach… »
J’allais lui répondre que jamais plus je ne mettrais les pieds dans un stade mais il ne me laissa pas le temps de répliquer.
« …avant de répondre, dites-vous bien que c’est une offre très alléchante au niveau rémunération. Vous gagnerez de quoi partir d’ici et de plus, la gloire rejaillira à nouveau sur vous. Le Culte de Gork fera tout pour vous enrôler car c’est une mission sacrée pour eux et vous en faites partie que vous le vouliez ou non… de plus, certains membres du Culte sont nécromants et rien ne dit que vous deviez être vivant ou non pour la remplir !!! » finit-il par conclure, le sourire aux lèvres.
Voici comment on me mit au commande d’une équipe de Gobelin. Les gobelins, la race la plus détestable dans le monde de Blood Bowl. Ca triche comme pas deux. Ils sont de mèches avec les arbitres, la plus part du temps, un cousin.
Mais rien ne me préparait à devoir gérer cette équipe car, si sur le terrain, quand vous vous battez contre, c’est déjà assez compliqué ainsi. Vous ne pouvez pas imaginer la difficulté à gérer un groupe de surexcités, de psychopathes, de barjots et deux trolls qui défèquent partout à l’entraînement. On ne leur met leur couche-culotte que lors des matches.
On nous a inscrits dans une coupe privée, la coupe des Frères de Sang. Nous devions rencontrer d’autres équipes gobelines avant de se frotter aux autres races. Si j’avais su bien avant cela, toutes les ramifications autour de cette équipe, j’aurais peut-être accepter de risque l’état de mort-vivant à celui que j’ai pour l’instant.
L’équipe se nommait les Gobverdomme et le Culte de Gork était omniprésent, ainsi qu’un de ses avatars comme j’allais le constater plus tard lors de notre premier match dans cette coupe. Un match à sens unique. Le sang de l’adversaire répandu sur la pelouse. Rien ne pouvait nous arriver… mais ça, c’est une autre histoire…
C’est fou comme la différence entre une armure de joueur et celui de guerrier peut vous amener. Les autres races vous regardent avec un autre regard car en général, c’est l’épée au poing qu’ils nous accueillent.
J’avais mis tout ça de côté car le Blood Bowl m’a aussi enlevé énormément. Mon fils, qui voulait marcher dans les pas de son père et bien sur sa mère qui n’a pas supporté le chagrin. Mes amis quand j’ai loupé dans les derniers instants la victoire dans une finale prestigieuse. Face aux humains, en plus, ils avaient parié énormément mais c’est plus leur honneur qui en pris un coup et ils m’en ont voulu.
Ce fut mon dernier match.
On est venu frapper à la porte de ma masure car le manoir, ca fait longtemps qu’il a brûlé. Encore une conséquence de la gloire d’être un joueur de Blood Bowl. Les Hooligans sévissent aussi en dehors des stades.
Un gobelin était là, sur le pas de ma porte avec un sourire étrange sur la figure.
« j’ai un marché à vous proposer et vous ne pourrez pas le refuser. »
« Ah bon !!? qu’est-ce qui te fait dire ça !!? » lui répondis-je avec mon regard qui dit que si tu n’est pas convaincant, tu risque de passer un sale quart d’heure.
« Les terres sur lesquels vous vivez font maintenant partie des propriétés du Culte du Dieu Gork. Et nous avons le droit de vous exproprier… mais ce n’est pas à notre avantage. Nous voulons vous enrôler comme coach… »
J’allais lui répondre que jamais plus je ne mettrais les pieds dans un stade mais il ne me laissa pas le temps de répliquer.
« …avant de répondre, dites-vous bien que c’est une offre très alléchante au niveau rémunération. Vous gagnerez de quoi partir d’ici et de plus, la gloire rejaillira à nouveau sur vous. Le Culte de Gork fera tout pour vous enrôler car c’est une mission sacrée pour eux et vous en faites partie que vous le vouliez ou non… de plus, certains membres du Culte sont nécromants et rien ne dit que vous deviez être vivant ou non pour la remplir !!! » finit-il par conclure, le sourire aux lèvres.
Voici comment on me mit au commande d’une équipe de Gobelin. Les gobelins, la race la plus détestable dans le monde de Blood Bowl. Ca triche comme pas deux. Ils sont de mèches avec les arbitres, la plus part du temps, un cousin.
Mais rien ne me préparait à devoir gérer cette équipe car, si sur le terrain, quand vous vous battez contre, c’est déjà assez compliqué ainsi. Vous ne pouvez pas imaginer la difficulté à gérer un groupe de surexcités, de psychopathes, de barjots et deux trolls qui défèquent partout à l’entraînement. On ne leur met leur couche-culotte que lors des matches.
On nous a inscrits dans une coupe privée, la coupe des Frères de Sang. Nous devions rencontrer d’autres équipes gobelines avant de se frotter aux autres races. Si j’avais su bien avant cela, toutes les ramifications autour de cette équipe, j’aurais peut-être accepter de risque l’état de mort-vivant à celui que j’ai pour l’instant.
L’équipe se nommait les Gobverdomme et le Culte de Gork était omniprésent, ainsi qu’un de ses avatars comme j’allais le constater plus tard lors de notre premier match dans cette coupe. Un match à sens unique. Le sang de l’adversaire répandu sur la pelouse. Rien ne pouvait nous arriver… mais ça, c’est une autre histoire…
Horiuk- Journaliste
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Re: Dur d'être coach
Horiuk Lun 28 Sep - 14:24
(suite)
Notre premier match se déroulait dans une ambiance surchauffé par l’attrait de la nouveauté. Une vingtaine de milliers de gobelins surexcités plus ça et là, des trolls aux regards hagards. La semaine précédente, j’avais été présenté à l’équipe. Du bas de gamme, des ratés. Par exemple, les deux trolls, Pafff et Poufff. C’était d’anciens garde du corps d’une chanteuse elfe. Ils avaient été viré parce que celle-ci s’était amouraché d’un humain et que les ogres étaient plus en odeur de sainteté chez eux que ces pauvres trolls.
De la force mais peu de finesse, tout ce qui caractérise un troll pour jouer à Blood Bowl. J’ai entrevu de l’espoir pour Pafff, un je-ne-sais-quoi dans son regard d’un vide abyssal. Une lueur au loin qui me fait espérer en lui. Je le mis immédiatement au lancer de gobelin. Les fans, qui suivaient l’équipe, feraient de parfaits outils d’entraînement.
Celui qui me fit peur, et je remerciais n’importe quelle divinité qui avait jeté un regard bienveillant sur ma personne durant ma carrière, ce fut celui à la tronçonneuse. J’ai toujours évité ce genre de barjot sur un terrain. Celui-là avait le regard le plus machiavélique et dément que je n’avais jamais croisé. Il semblait parlé à sa machine. Les autres l’évitaient aussi.
Le premier fut entraînement fut pénible car vous aviez devant vous une ribambelle de petites créatures vertes sans disciplines, mené par la seul foi dans le Culte de Gork. Leur place, près de lui dans les cieux, était réservé à tout joueur mourant à sa gloire.
Déjà que beaucoup mourrait à la guerre pour les Dieux, si en plus, ils devaient se mêler de sport… ce qui allait être le cas. Je rencontrais avant notre premier match, un gobelin un peu plus grand que tous les autres. Sa démarche et sa prestance vous donnait l’impression d’être un insecte face à un léviathan des mers. Les tempes grisâtres, beau pour les standard gobelins, un sourire en coin qui montrait aux autres toute son assurance.
Il s’avança vers moi, suivi de plusieurs shamans gobelins, et me regarda intensément. Mon regard se perdit dans le puits sans fond qu’était ces yeux. Mon âme fut engloutie dans un endroit dont je me souviendrai à jamais.
Je me trouvais au pied d’une montagne dans laquelle était sculpté un trône immense de basalte noir. Un être aux dimensions gigantesque me regardait. Sa voix résonna comme le tonnerre rugissant pendant un tremblement de terre.
« Tu vas gagner pour Moi !!! je n’accepterai pas la défaite… !!! Tu mèneras mon équipe à la victoire… !!! je t’y aiderai biensûr… !!! »
Il rit tellement fort que je crus que mes tympans allaient exploser. Mon cerveau semblait se liquéfier. Cela dura une éternité ou bien un clin d’œil car je me retrouvais dans le couloir des vestiaires devant ce gobelin, toujours le sourire aux lèvres. Il me souhaita bonne chance.
Le premier match fut un bain de sang et une victoire facile. Mes joueurs débutants faisant preuve d’une rage et d’une virtuosité toute à fait extraordinaire comme touché par le divin. Tant que je gagnais, je n’avais rien à craindre… mais cette chance allait-elle duré ? Si un Dieu gobelin se mêlait de mes matches, rien ne m’assurait qu’un autre n’agissait pas pour le compte d’une autre équipe.
J’étais à la retraite et maintenant j’étais aux bords d’un abysse qui donnait sur le Chaos.
Notre premier match se déroulait dans une ambiance surchauffé par l’attrait de la nouveauté. Une vingtaine de milliers de gobelins surexcités plus ça et là, des trolls aux regards hagards. La semaine précédente, j’avais été présenté à l’équipe. Du bas de gamme, des ratés. Par exemple, les deux trolls, Pafff et Poufff. C’était d’anciens garde du corps d’une chanteuse elfe. Ils avaient été viré parce que celle-ci s’était amouraché d’un humain et que les ogres étaient plus en odeur de sainteté chez eux que ces pauvres trolls.
De la force mais peu de finesse, tout ce qui caractérise un troll pour jouer à Blood Bowl. J’ai entrevu de l’espoir pour Pafff, un je-ne-sais-quoi dans son regard d’un vide abyssal. Une lueur au loin qui me fait espérer en lui. Je le mis immédiatement au lancer de gobelin. Les fans, qui suivaient l’équipe, feraient de parfaits outils d’entraînement.
Celui qui me fit peur, et je remerciais n’importe quelle divinité qui avait jeté un regard bienveillant sur ma personne durant ma carrière, ce fut celui à la tronçonneuse. J’ai toujours évité ce genre de barjot sur un terrain. Celui-là avait le regard le plus machiavélique et dément que je n’avais jamais croisé. Il semblait parlé à sa machine. Les autres l’évitaient aussi.
Le premier fut entraînement fut pénible car vous aviez devant vous une ribambelle de petites créatures vertes sans disciplines, mené par la seul foi dans le Culte de Gork. Leur place, près de lui dans les cieux, était réservé à tout joueur mourant à sa gloire.
Déjà que beaucoup mourrait à la guerre pour les Dieux, si en plus, ils devaient se mêler de sport… ce qui allait être le cas. Je rencontrais avant notre premier match, un gobelin un peu plus grand que tous les autres. Sa démarche et sa prestance vous donnait l’impression d’être un insecte face à un léviathan des mers. Les tempes grisâtres, beau pour les standard gobelins, un sourire en coin qui montrait aux autres toute son assurance.
Il s’avança vers moi, suivi de plusieurs shamans gobelins, et me regarda intensément. Mon regard se perdit dans le puits sans fond qu’était ces yeux. Mon âme fut engloutie dans un endroit dont je me souviendrai à jamais.
Je me trouvais au pied d’une montagne dans laquelle était sculpté un trône immense de basalte noir. Un être aux dimensions gigantesque me regardait. Sa voix résonna comme le tonnerre rugissant pendant un tremblement de terre.
« Tu vas gagner pour Moi !!! je n’accepterai pas la défaite… !!! Tu mèneras mon équipe à la victoire… !!! je t’y aiderai biensûr… !!! »
Il rit tellement fort que je crus que mes tympans allaient exploser. Mon cerveau semblait se liquéfier. Cela dura une éternité ou bien un clin d’œil car je me retrouvais dans le couloir des vestiaires devant ce gobelin, toujours le sourire aux lèvres. Il me souhaita bonne chance.
Le premier match fut un bain de sang et une victoire facile. Mes joueurs débutants faisant preuve d’une rage et d’une virtuosité toute à fait extraordinaire comme touché par le divin. Tant que je gagnais, je n’avais rien à craindre… mais cette chance allait-elle duré ? Si un Dieu gobelin se mêlait de mes matches, rien ne m’assurait qu’un autre n’agissait pas pour le compte d’une autre équipe.
J’étais à la retraite et maintenant j’étais aux bords d’un abysse qui donnait sur le Chaos.
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Re: Dur d'être coach
Horiuk Jeu 1 Oct - 14:01
Le premier match fut donc une boucherie, j’étais assis sur le banc. Je leur avais dis d’être sans pitié pour l’adversaire mais mon message était inutile car dans l’ombre, les shamans gobelins avaient déjà œuvrés pour le bien de leur âme. Le regard des mes joueurs était emprunt de sauvagerie animale. Vous me direz, pour des créatures telles que le gobelin surtout avec une tronçonneuse à la main, que c’est tout à fait normal. Ceux-là aurait tenu tête à un dragon… ils seraient morts mais bon… le dragon en aurait eu pour quelques écailles à réparer.
Je regardais de temps à autre vers mon collègue et adversaire. A la mi-temps, il savait déjà que le match était plié, je le voyais mâchonné son cigare, ruminant dans sa barbe rendu grisâtre par les cendres.
Dans les tribunes, c’était la communion entre le public et le sang qu’ils réclament à corps et à cris. Le Blood Bowl libérant les pulsions les plus bestiales qui se retrouvent en général sur les champs de bataille. Quoi que de plus jouissif de voir son ennemi juré maltraité, blessé, massacré tout en restant en sécurité dans les gradins. J’aimerais bien les voir un jour sur le terrain face à de vrais pros et les voir pisser dans leurs guêtres. Sentir l’haleine d’un troll ou l’odeur bestiale d’un minotaure.
A la mi-temps, je remets quelques consignes fondamentales dans la tête de ceux qui arrivent encore à penser. Je dois leur dire de ne pas se risquer dans des envolées spectaculaires comme en première mi-temps. Je me demande encore comment mon joueur a réussi entre plusieurs de ces congénères à éviter leurs poings, pieds et autres membres artificiels tel qu’une tronçonneuse bien affutés pour aller marque un touchdown digne des rêves les plus fous.
Je vois Gork, entouré de sa clique de shamans, sourire de contentement. Tout est possible pour un dieu et aider un joueur a slalomé dans une défense compacte ne doit pas lui poser trop de problèmes. Ils doivent se frotter les mains au vue des cotes données par les bookmakers. Les caisses du culte se remplissent de minute en minute.
Je me demande vraiment pourquoi ils ont fait appel à moi. Serais-je maudit !!? Aurais-je estropié le fils d’une sorcière ou d’un magicien !!? Suis-je le pion quelconque d’un jeu à dimension cosmique !?
Les trolls s’en donnent à cœur joie et les blessés encombrent l’infirmerie adverse. J’espère qu’il n’y aura aucun mort, je n’ai jamais aimé tuer un adversaire au contraire de certains de mes coéquipiers qui cherchaient, à tout moment, le moyen d’envoyer six pieds sous terre l’adversaire qui passait à porter de crampons. Je me suis toujours dit qu’un jour ou l’autre, ce genre de comportement se retourne contre soi et qu’on rejoint dans les enfers, les autres joueurs trépassés… ou quand on a moins de chance, on se fait recruter par un nécromancien.
Gork est venu me féliciter de notre victoire. J’ai entendu dire qu’une armée était levée en son nom et que la paye promettait d’être bonne pour les mercenaires. Les autres, eux, suivaient aveuglément, vers la mort, leurs chefs spirituels qui se retrouveraient bien à l’arrière des combats le moment venu.
Un peu comme un coach qui envois au casse-pipe de jeunes joueurs sans expérience. Je vais devoir leur remonter les bretelles car qui sait combien de temps cette divinité aura pitié de mes joueurs. Nous ne sommes que des fourmis pour lui.
Je rentre dans le vestiaire et tapote l’épaule de Pafff qui m’a montré toute l’étendue de sa puissance dans ce match. Black&Decker parle à sa machine et essuie délicatement les traces de sang de troll sur sa lame. Il a encore réussi à piquer un doigt à un adversaire. S’il appartient à un troll, ca repoussera !!!
Je regardais de temps à autre vers mon collègue et adversaire. A la mi-temps, il savait déjà que le match était plié, je le voyais mâchonné son cigare, ruminant dans sa barbe rendu grisâtre par les cendres.
Dans les tribunes, c’était la communion entre le public et le sang qu’ils réclament à corps et à cris. Le Blood Bowl libérant les pulsions les plus bestiales qui se retrouvent en général sur les champs de bataille. Quoi que de plus jouissif de voir son ennemi juré maltraité, blessé, massacré tout en restant en sécurité dans les gradins. J’aimerais bien les voir un jour sur le terrain face à de vrais pros et les voir pisser dans leurs guêtres. Sentir l’haleine d’un troll ou l’odeur bestiale d’un minotaure.
A la mi-temps, je remets quelques consignes fondamentales dans la tête de ceux qui arrivent encore à penser. Je dois leur dire de ne pas se risquer dans des envolées spectaculaires comme en première mi-temps. Je me demande encore comment mon joueur a réussi entre plusieurs de ces congénères à éviter leurs poings, pieds et autres membres artificiels tel qu’une tronçonneuse bien affutés pour aller marque un touchdown digne des rêves les plus fous.
Je vois Gork, entouré de sa clique de shamans, sourire de contentement. Tout est possible pour un dieu et aider un joueur a slalomé dans une défense compacte ne doit pas lui poser trop de problèmes. Ils doivent se frotter les mains au vue des cotes données par les bookmakers. Les caisses du culte se remplissent de minute en minute.
Je me demande vraiment pourquoi ils ont fait appel à moi. Serais-je maudit !!? Aurais-je estropié le fils d’une sorcière ou d’un magicien !!? Suis-je le pion quelconque d’un jeu à dimension cosmique !?
Les trolls s’en donnent à cœur joie et les blessés encombrent l’infirmerie adverse. J’espère qu’il n’y aura aucun mort, je n’ai jamais aimé tuer un adversaire au contraire de certains de mes coéquipiers qui cherchaient, à tout moment, le moyen d’envoyer six pieds sous terre l’adversaire qui passait à porter de crampons. Je me suis toujours dit qu’un jour ou l’autre, ce genre de comportement se retourne contre soi et qu’on rejoint dans les enfers, les autres joueurs trépassés… ou quand on a moins de chance, on se fait recruter par un nécromancien.
Gork est venu me féliciter de notre victoire. J’ai entendu dire qu’une armée était levée en son nom et que la paye promettait d’être bonne pour les mercenaires. Les autres, eux, suivaient aveuglément, vers la mort, leurs chefs spirituels qui se retrouveraient bien à l’arrière des combats le moment venu.
Un peu comme un coach qui envois au casse-pipe de jeunes joueurs sans expérience. Je vais devoir leur remonter les bretelles car qui sait combien de temps cette divinité aura pitié de mes joueurs. Nous ne sommes que des fourmis pour lui.
Je rentre dans le vestiaire et tapote l’épaule de Pafff qui m’a montré toute l’étendue de sa puissance dans ce match. Black&Decker parle à sa machine et essuie délicatement les traces de sang de troll sur sa lame. Il a encore réussi à piquer un doigt à un adversaire. S’il appartient à un troll, ca repoussera !!!
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Re: Dur d'être coach
Horiuk Lun 5 Oct - 11:14
Le plus important quand vous entraînez une équipe de gobelin, c’est qu’il faut à tout moment pouvoir savoir où ils sont car il se peut que l’un deux soit dans votre dos en train de préparer un mauvais coup. Ce sont des créatures méchantes et fourbes. Elles ne craignent pas un orque de dos, par contre quand celui-ci se retourne, un gobelin devient soit la créature la plus insaisissable du monde soit… un gobelin mort.
J’ai mis les choses au point dès le départ en prenant le plus faible comme exemple, un maigrichon du nom de Bidule. Je lui ai attrapé la tête et j’ai montré aux autres comment je sortais du terrain ce genre de bestiole du temps où je jouais. Le gobelin a fini la tête la première dans le sol. Il a fallu tout la force d’un troll pour l’en déloger.
Maintenant, on a une mascotte… un gobelin qui se prend pour un poulet mais la leçon a porté ces fruits. Je n’ai subit que deux tentatives de meurtre par accident.
L’autre problème, ce sont les trolls. C’est con un troll, ca ne comprend pas une once de stratégie. Pour eux, y a un bouton incorporé avec comme option… Manger, frapper et gnu… quand ils ne pigent pas. A l’entraînement, chez les plus futés, on essaye de leur inculquer une autre option… lancer un gobelin et si possible un partenaire de l’équipe avec le ballon… et pas trop fort non plus.
Quand le troll comprend qu’il ne doit pas se servir du gobelin comme massue, alors la moitié du travail est effectué. De bonnes bêtes, les trolls, quand elles sont domptés.
Le match suivant fut plus difficile dans le fait que je savais que rien ne pouvait nous arriver grâce au concours de Gork. L’équipe en face fut décimée d’entrée de jeu et je me reposais trop sur mes lauriers et sur la chance divine. Gork n’était pas venu seul, Dame Chance devait l’accompagner.
Il n’empêche que j’ai bien failli manger mon extrait de naissance quand les 6 gobelins adverses, encore vivant sur le terrain, ont failli marquer. Heureusement, je reprenais mes esprits et coachais à nouveau comme un vrai coach et non pas la marionnette d’un dieu… Il semblerait que celui-ci ne soit pas si omnipotent que prévu et quand je tournais le regard vers les tribunes où il était installé, je notais un air inquiet de sa part. Y aurait-il une réaction d’autres divinités pour empêcher les actions de cet être.
Le problème étant quand même que, dans ce petit jeu de puissance et d’influence, j’étais un pion entre le marteau nain et l’enclume. Une perte totalement insignifiante pour des divinités qui jonglaient habituellement avec des races ou des empires entiers.
Nous finîmes par nous imposer par un touchdown à rien. De nouveau, la chance avait porté ces fruits mais celle-ci semblait petit à petit me bouder. Je devrais peut-être me secouer un peu pour la finale et driller un peu mes troupes.
Les shamans ont toujours le sourire, ils ont réussi encore à engranger pas mal d’argent pour leur satané guerre sainte. Je déteste les gobelins et encore plus ceux qui sont aveugles par sadisme.
Si je suis devenu joueur de blood bowl, c’était pour éviter de devoir tuer lors des combats pour une cause futile aux yeux de la plus part de mes congénères, cad l’orgueil de nos dirigeants. Au Blood Bowl, si l’on tuait, c’était plus par accident pour la plus part du temps qu’une volonté affichée… sauf chez les gobelins. Ils étaient sur le terrain pour faire mal… une douleur brève mais fatale.
J’ai mis les choses au point dès le départ en prenant le plus faible comme exemple, un maigrichon du nom de Bidule. Je lui ai attrapé la tête et j’ai montré aux autres comment je sortais du terrain ce genre de bestiole du temps où je jouais. Le gobelin a fini la tête la première dans le sol. Il a fallu tout la force d’un troll pour l’en déloger.
Maintenant, on a une mascotte… un gobelin qui se prend pour un poulet mais la leçon a porté ces fruits. Je n’ai subit que deux tentatives de meurtre par accident.
L’autre problème, ce sont les trolls. C’est con un troll, ca ne comprend pas une once de stratégie. Pour eux, y a un bouton incorporé avec comme option… Manger, frapper et gnu… quand ils ne pigent pas. A l’entraînement, chez les plus futés, on essaye de leur inculquer une autre option… lancer un gobelin et si possible un partenaire de l’équipe avec le ballon… et pas trop fort non plus.
Quand le troll comprend qu’il ne doit pas se servir du gobelin comme massue, alors la moitié du travail est effectué. De bonnes bêtes, les trolls, quand elles sont domptés.
Le match suivant fut plus difficile dans le fait que je savais que rien ne pouvait nous arriver grâce au concours de Gork. L’équipe en face fut décimée d’entrée de jeu et je me reposais trop sur mes lauriers et sur la chance divine. Gork n’était pas venu seul, Dame Chance devait l’accompagner.
Il n’empêche que j’ai bien failli manger mon extrait de naissance quand les 6 gobelins adverses, encore vivant sur le terrain, ont failli marquer. Heureusement, je reprenais mes esprits et coachais à nouveau comme un vrai coach et non pas la marionnette d’un dieu… Il semblerait que celui-ci ne soit pas si omnipotent que prévu et quand je tournais le regard vers les tribunes où il était installé, je notais un air inquiet de sa part. Y aurait-il une réaction d’autres divinités pour empêcher les actions de cet être.
Le problème étant quand même que, dans ce petit jeu de puissance et d’influence, j’étais un pion entre le marteau nain et l’enclume. Une perte totalement insignifiante pour des divinités qui jonglaient habituellement avec des races ou des empires entiers.
Nous finîmes par nous imposer par un touchdown à rien. De nouveau, la chance avait porté ces fruits mais celle-ci semblait petit à petit me bouder. Je devrais peut-être me secouer un peu pour la finale et driller un peu mes troupes.
Les shamans ont toujours le sourire, ils ont réussi encore à engranger pas mal d’argent pour leur satané guerre sainte. Je déteste les gobelins et encore plus ceux qui sont aveugles par sadisme.
Si je suis devenu joueur de blood bowl, c’était pour éviter de devoir tuer lors des combats pour une cause futile aux yeux de la plus part de mes congénères, cad l’orgueil de nos dirigeants. Au Blood Bowl, si l’on tuait, c’était plus par accident pour la plus part du temps qu’une volonté affichée… sauf chez les gobelins. Ils étaient sur le terrain pour faire mal… une douleur brève mais fatale.
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